Les fruits de la résurrection

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C'est par l'accueil de l'Esprit Saint que les apôtres et les disciples perpétuent la paix de Dieu, incarnant ainsi le Christ ressuscité lui-même. Guidés par l'Esprit Saint, ils surmontent leur peur et témoignent courageusement de leur engagement envers le Christ, s'investissant pleinement dans la croissance de la vigne du Seigneur.

Ils demeurent ainsi, tels des sarments, unis au Seigneur, reflétant son image et exprimant avec joie l'amour divin, cherchant à apaiser les cœurs des uns et des autres. À lui la louange et la gloire pour les siècles des siècles. Amen !  Bon temps pascal !

 Abbé Justin Ndoole
Secteur pastoral de Bellevue

Le bon berger

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La liturgie de l'Église nous présente en ce 4e dimanche de Pâques un Évangile que beaucoup connaissent bien. On y parle du troupeau, et cet aspect peut constituer pour certains un obstacle culturel à une bonne compréhension du message de Jésus. Parler d'un berger implique inévitablement de parler aussi de son troupeau de moutons ou de brebis. Mais, qui parmi nous aime être identifié comme faisant partie d'un troupeau ? Pour bien comprendre la comparaison du berger et du troupeau, il faut se replonger dans le contexte biblique afin d'apprécier pleinement l'enseignement de Jésus.

Au temps de Jésus, le troupeau représentait la seule richesse de son propriétaire. Parler du troupeau du berger revient donc à mentionner un bien très précieux. Dans cet esprit, Jésus n'hésite pas à comparer l'Église naissante au troupeau du berger, car à ses yeux, nous avons une valeur inestimable. Cette affirmation ne date pas d'hier, elle se retrouve dans le Livre du prophète Isaïe où Dieu s'adresse à son peuple en disant :
« Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t’aime, ne crains pas, car je suis avec toi. »

Du même souffle, Jésus oppose le bon berger au berger mercenaire. Une personne mercenaire est généralement motivée principalement par le salaire et le profit. Dans cet esprit, ce qui importe vraiment pour le berger mercenaire, c'est de faire un rendement sur son investissement. Il doit mener le troupeau au lieu fixé, peu importe s'il perd en chemin une ou deux brebis. Pour le bon berger, chaque brebis est unique, car elle a une grande valeur à ses yeux. Il n'hésite pas à rechercher celle qui s'est perdue. De plus, il connaît ses brebis intimement. Il connaît leur histoire, leurs limites et leurs blessures passées, car ce qui importe avant tout pour le bon berger, ce n'est pas le rendement sur l'investissement, mais le bien-être, la dignité et la vie de chacune de ses brebis.

Voilà de quoi nous inspirer et guider nos actions cette semaine ! Soyons les uns pour les autres de bons bergers, de bonnes bergères. Prenons soin des personnes qui croiseront notre route en ayant à cœur leur bien-être et leur dignité en tant que filles et fils de Dieu. Bonne semaine pascale !

 

Yvan Demers, coordonnateur
Secteur pastoral de Bellevue